LA PLANETE SANS LES FOURMIS
Lécosystème de notre TERRE est en danger. Tout se dégrade à vive allure. Chaque jour de tristes réalités viennent assombrir nos perspectives des plus alarmantes pour la pérennité de nos espèces végétales, de notre faune et de toutes sortes dinsectes, du microscopique au gros coléoptère. Des espèces séteignent, parfois lentement mais inexorablement, dautres, avec nos pollutions et nos pesticides, dans lincapacité dy faire face, agonisent dans la souffrance, les populations samenuisent et disparaissent. |
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![]() Pourtant, sans cette vie intense sur la croute de terre qui nous supporte que serions-nous ? Les vers aèrent nos jardins, les coccinelles avalent les pucerons, des chenilles inoffensives nous gratifient de merveilleux papillons après quun grand nombre dentrelles aient rassasié nos oiseaux. Et dans les forêts, lhumus grouille lui aussi de cloportes, de nécrophages, dévorant les autres insectes morts. Dautres transforment les bois morts en les consommant, ici tout singère, se digère et se renouvelle. Hélas pour combien de temps encore ? Lorsquil est dorénavant bien courant de voir des pans de forêts disparaître à jamais suite au réchauffement climatique généré par d irresponsables êtres humains que nous sommes, nous les plus gros insectes malfaisants de notre TERRE. |
![]() Fourmis charpentières transportant une feuille à deux |
![]() Fourmilière de Fourmis Rousses en forêt |
Maintenant,
rien à faire pour enrayer la disparition de nos ABEILLES sur nimporte
quel continent. Parait-il que sans elles la fécondité de
toutes les fleurs serait compromise, que la race humaine elle-même
serait touchée, mais malgré ce pessimisme un peu inquiétant,
je ne crois pas que la population diminuerait, bien au contraire, elle
se jetterait sur toute chose consommable restante jusquà
lépuisement total allant dévaster les fonds même
des océans. Jai toujours dans les oreilles le bourdonnement des ruches de mon enfance qui nous fournissaient régulièrement le miel précieux à bien de nos desserts. Ici même en vallée du Rhône, au printemps, elles étaient aussi nombreuses que les fleurs des pruniers ou cerisiers. |
Actuellement,
ceux-ci sont désertés, seules quelques rares égarées
de ruches lointaines saventurent parmi les fleurs de quelques
légumes. Pour elles, la lutte est trop inégale : varroas,
frelons asiatiques : pesticides jusque-là déversés
un peu partout sur toutes les cultures, ont propagé une onde
de choc dans toute latmosphère. Plus rien ne peut inverser
la courbe. Peut-être arrivera-t-on seulement à la stabiliser
avec un doute certain. |
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Il y en a des milliers despèces répertoriées, mais combien ne le sont pas encore ? Peut-être plus dun million. Parmi tous les scientifiques connus, aucun ne peut préciser leur nombre, celui-ci peut varier de quelques milliards pour une vague estimation de un milliard de milliards de toutes ces bestioles qui gravitent sur notre sol et sous sol. Seuls, les grains de sable sur nos plages doivent rivaliser en nombre. Elles grattent, creusent ameublissent, fertilisent par leur réserve de nourriture. Elles épurent les forêts comme de braves écologistes si nous nous référons à la fourmi rousse des bois qui bâti des tumulus de terre et de feuilles pour abriter son |
![]() Fourmis argentées du Sahara possédant une cuirasse argentée |
couvain, qui à son tour donnera une nouvelle génération et ainsi de suite. Par leur action nécrophage, elles se nourrissent aussi de multiples petits cadavres contribuant ainsi à la grande chaine alimentaire qui est une des lois fondamentales de notre monde tout entier. Il y a les fourmis du Sahara qui ont une cuirasse anti feu sur des sables à plus de 80 °. Pour toutes les espèces, leur possibilité dadaptation, dintégration est plus que remarquable, alors comment expliquer une telle débauche dattentions envers elles de la part de notre Grande Nature. Il est infiniment probable que sans elles, nous ne serions plus de ce monde, à la différence des abeilles où nous pourrions toutefois arriver à survivre. | |
![]() Fourmis volantes prêtes à essaimer |
Je
nimagine pas que jusquà ce jour aucun cinéaste
nai tenté décrire un scénario fiction
sur la disparition on lextinction des FOURMIS de notre Terre. Tout
a été épluché, nous navons jamais entendu
parler de la plus petite fourmi. Vu leur densité et leur promiscuité constante, une épidémie, un virus, et même des parasites tel le varroa des abeilles, en une ou deux décennies, seraient capables de tout décimer et lhomme incapable denrayer linexorable processus. On peut supposer que seules les calottes glaciaires ne peuvent les héberger et les nourrir, mais ces deux surfaces restreintes du globe sont si peu émergentes dans lensemble, que tout le reste compense largement ce petit désert. |
Au cours de
randonnées en forêts, jai souvent assisté
à de longs, très longs cheminements de fourmis où
parfois il était inutile de chercher à repérer
lendroit de leur fourmillère ni dans quel mystère
nous plongeait cette ronde burlesque, mais leur raison est guidée
par une nature protectrice et toujours penchée sur la survie
de lespèce. Gaston EMERY
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