Et ce fut l'ESCOULIN
Yvonne Caillet déborde darchives, regorge de mémoire. Au cours de notre échange de vux, nous avons une fois de plus ouvert larmoire aux gisements dantan. Et lEscoulin senflamma. De cet embrasement, lORIGINAL ESCOULIN nous apparut, lointain, comme une brume de crépuscule. Puis, naturellement on parla du CHEYLARD, de son changement de nom en 1920 et des motifs layant provoqué. Nul nignore que les « Cheylard » disséminés à go go étaient le casse tête de la poste dalors. Pour notre terroir, le nom choisi dESCOULIN nous rendit euphoriques et résonna en nous comme une complainte à fredonner. Nous avons pensé quà lépoque, un nommé Escoulin étant maire de la commune de 1809 à 1817, celui-ci habitant près de la Mairie Ecole et pour une raison évidente, le quartier pris son nom à partir de 1864. Dans lacte de décès dune certaine Marguerite Escoulin datant de 1874, il est bien dit « est décédée au quartier de Escoulin ». Mais auparavant, des ancêtres avaient habité un coin reculé au lieux dit des « Chanaux », sous la Montagne de Lamay. Et je me souviens très bien de Charles Liotard qui se servait de ce vieux bâtiment comme entrepôt de matériel agricole. Yvonne Caillet, devenue célèbre par son extraordinaire Auberge de CAPOUE, ou de grandes vedettes comme par exemple : ANNIE CORDY, vinrent sy ressourcer, ne manqua pas dattirer lattention dun illustre ancêtre du pays. Et cet illustre ancêtre ne pouvait être un autre que Monsieur ANDRE ESCOULIN. Après avoir eu une carrière éblouissante comme Directeur des Affaire Sociales à la Société Nationale Industrielle Aérospatiale, il prit sa retraite le 30 décembre 1994.(Nul doute que ses activités au sein de cette Société étaient reconnues comme irremplaçables puisque il a officié jusquà 73 ans). Longtemps avant cette retraite « bien méritée »selon la formule consacrée ce dont nul noserait douter, Yvonne avait engagé pas mal de démarches concernant larbre généalogique de ce prestigieux descendant, ce qui alimenta un recueil assez volumineux dune quinzaine de pages. Là, nous gambadons de surprises en surprises, la plus récurrente étant bien entendu létymologie du nom ESCOULIN. Etant donné la complexité et peut-être le manque de crédibilité que pourrait donner par moi-même sa retranscription, je préfère en reproduire une photocopie dont laffichage ne laissera pas planer des doutes. Si dautres historiographes sont en mesure dapprofondir ces origines plusieurs fois séculaires, le champ reste libre pour leurs investigations. Yvonne, vers les années 1975, nexerçant plus le mandat de maire, suite à la fusion des communes en 1971, se fit procurer par un secrétaire de Mairie dEygluy (itinérant sur plusieurs commune) tous les fichiers où le nom dEscoulin était mentionné. Il en est ressorti les surprises déjà évoquées ci-dessus et dont je ne peux résister à lenvie den insérer quelques unes. |
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Exemple : Comme le précise Yvonne, le déchiffrage de ces écrits est un long travail de patience et inutile den détailler la cause (orthographe, prononciation moitié patois,papiers défraichis etc ) |
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Autre publication
de décès, justification pour les Maillets : Il est à noter que la mortalité infantile ne laissait de place quà la sélection naturelle et aussi la moyenne dâge chez les adultes était au plus bas niveau. Vient encore
un autre extrait de décès confirmant mes propos précédents
dune demeure sous Lamay : Toutefois sur
ce fascinant recueil ne figurent pas que de sinistres décès
mais aussi de temps à autre quelques naissances ou mariage dont
voici un extrait : |
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Mariage : EYNARD ? Serait-ce une partie de la dynastie des Eynard qui encore de nos jours, par Denise Barnier, maman du regretté Maire RENE nous accueille toujours dans sa maison à lEscoulin. Dans le cahier aux découvertes, il est mentionné dautres foyers dEscoulin, suite à des demandes dextraits détat civil ou de registre paroissiaux dépoques. Ont répondu les Maires dEyzahut et de Soyans, mais peut-être, et même certainement que des communes environnantes ont pu générer des souches de la famille à certaines périodes. |
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Je ne puis conclure sans adresser des louanges à André Escoulin qui nous a Yvonne et moi,enivré le temps de nos recherches dans ses courriers datant déjà de deux décennies. Peut-être le retrouverons-nous un jour sur notre parcours. La photo de lillustration de son personnage comprenant le château de notre pays ancestral est une carte quil avait adressée à Yvonne le 30 décembre 1994 pour la nouvelle année. Au dos est écrit ceci : « Voici un exemplaire de la carte que javais adressée à tous mes collaborateurs de lAérospatiale. Vous le voyez, le château où jeune fille vous alliez rendre visite était en bonne place. Le portrait a été effectué par un de mes beaux Fils (Signature suit). Devait suivre une lettre que nous navons momentanément pas réussi à exhumer. Dautres
surprises ont encore ressurgies mais il serait un peu trop ambitieux
de vouloir les révéler toutes dun coup. |
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Gaston
et Yvonne
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